Apprendre à perdre : le patrimoine antique à l’ère du numérique – Cours public
Perdre beaucoup pour préserver un peu : un mal nécessaire ?
© Aladdin Hammami / Unsplash
Dès l’Antiquité, la préservation de la mémoire du passé s’est accompagnée de l’idée que l’on ne pouvait pas tout conserver : un récit, un monument, une tablette d’inventaire, un sanctuaire, voilà autant de lieux de mémoire qui ne racontent toujours qu’une partie de l’histoire. Mais à l’ère numérique, du fait de la capacité de stockage de l’information illimitée, tout est
conservé. Dès lors, qu’advient-il de la mémoire et en particulier, de la mémoire du passé ?
La coexistence « numérique » et « analogique » des objets du patrimoine antique présuppose en effet un rapport inédit à la matérialité et à la localisation de cette mémoire. Il s’agit, dans cette conférence, de s’interroger collectivement sur ce rapport inédit, à l’heure où le patrimoine mondial culturel et naturel est menacé par les effets du réchauffement climatique et par des destructions humaines.
Les intervenant·e·s s’interrogent sur la place du patrimoine antique à l’ère numérique, sur ses enjeux et sur la constitution d’une mémoire du passé.
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Infos pratiques
Chercheur·e·s UNIL
- Dylan Bovet, Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité, Faculté des lettres
- Ariane Jambé, Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité, Faculté des lettres
- Patrick M. Michel, Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité, Faculté des lettres
Partenaires
- #ASAnumerica
- Laboratoire Histoire et Cité